lundi 10 octobre 2011

Temple du Dalaï Lama - Tsuglagkhang

Aujourd'hui je suis retourné au monastère du Dalaï Lama qui s'appelle en fait le Tsuglagkhang. J'y étais déjà allé une fois avec Himanshu mais on y est pas resté longtemps et on avait pas tout visité.


Cette fois j'ai pu visiter l'intérieur des temples, mais pas de photos car c'était interdit. Bon j'ai tenté mais je me suis fait engueulé par un moine, donc j'ai fait le touriste japonais "Sollly, sollly".




Il est à Dharamsala depuis 1992, époque où il a fui le Tibet comme beaucoup. Selon lui, j'ai bien fait de ne pas y aller, depuis quelques temps le climat est très instable et j'aurai pû être en danger. J'imagine que c'est pire depuis l'immolation du moine il y'a quelques temps.
On a aussi parlé du peuple Tibétain "Don't they are always smiling and happy-being ?" M'a t-il dit avec un grand sourire.


J'ai pû ensuite visiter le Tsuglagkhang, voir les fameux Kagyus, ouvrages reprenant l'enseignement du Bouddhisme. Ce sont des textes sacrés et un véritable trésor du bouddhisme.


J'ai prié devant la grande statue de Bouddha et je suis parti après avoir fait une offrande de 10 roupies.


J'ai aussi pris une photo d'un cadre représentant le Dalaï Lama dans le temple... Pas bien, si le moine le savait il m'immolerait par le feu je crois...
Dans la cour en bas il y'avait l'air d'avoir un grande agitation, j'entendais de drôles de cris et des claquements. C'était en fait de jeunes moines qui faisaient tout ce boucan. Je ne comprenais pas tout : ils étaient en binômes, l'un assis et l'autre debout en train de s'agiter dans tous les sens en causant et en claquant les mains toutes les 30 secondes. Un peu comme si il racontait à son pote qu'il avait chopé un mec dans la rue et PAF lui avait collé un de ces pains dans la tronche quoi.


En fait ils s'exerçaient à débattre, ceci faisant partie de l'enseignement d'un moine. Le moine debout pose des questions et essaie de piéger l'argumentation de celui qui est assis, celui-ci étant moins expérimenté. Le claquage de mains et l'attitude théâtrale du questionneur à pour but d'impressionner le débutant et appuyer sa contre argumentation. Cet exercice, unique dans le monde du bouddhisme permet de fortifier l'esprit et étendre les capacités intellectuelles et oratoires des moines. Ca dure 2h30 et c'est assez impressionnant.




Le gars J'te l'ai chopé...
Et PAF ! Dans sa mère !




Je suis retourné dans le Ganj et ayant entendu des enfants jouer, je me suis retrouvé dans la cour de récréation d'une école tibétaine entouré de gosses jouant et courant dans tous les sens.











Au Tibet, on goale à 4...
Mais on se prend quand même un but.







Méchante.
Et enfin je suis parti acheter quelques babioles aux marchands du coin. Les tibétains sont pas faciles à la négoce, et les vieilles tibétaines, je vous en parle pas. Elles lâchent rien les carnes, c'est du "fixes price" sans calcul , les yeux rivés sur leurs tricots et sans une once de compassion pour le fauché touriste que je suis.


Bref après, tout c'est de l'artisanat local alors bon, mettons la main à la poche.
On trouve de tout, colliers, bijoux de toutes sortes mais aussi les pièces de mobiliers, des objets de décorations divers et des bols chantants.
Bien sûr des fringues de hippies à gogo et des mecs qui vous proposent du hasch' dans les coins un peu glauques aux frontières du Ganj.
J'ai pris quelques pendentifs, bracelets, et objets pour décorer ma piaule.


Une journée plutôt tranquille donc, des échanges intéressants avec un moine, du recueillement et des échanges marrants avec les marchands du coin. Même si Dharamsala est un endroit qui se touristise, son côté sacré prévaut et le préserve de la débandade.



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