Dernier jour à Dharamsala

J'ai passé ma dernière journée ici, celle de demain étant réservée à préparer mon départ à 15 à la station de bus.

Je vais quand même voir si je peux discuter avec Tamding, le tatoueur tibétain qui vit un peu plus haut dans McLeod Ganj, même si je pense que c'est un peu cuit. Question de temps.

Pour la suite du voyage j'appréhende de plus en plus mon arrivée à Gorakhpur. Tous les témoignages que j'ai pu récolter parlent d'Hôtels merdiques grouillant de blattes de 5 cm et de milles-pattes.

Pareillement je ne sais pas comment joindre Saunauli depuis Gorakhpur, et Lumbini ensuite. En fait je ne suis vraiment sûr de rien.

Sinon aujourd'hui j'ai essentiellement trainé dans le Ganj, racheté des babioles à gauche à droite, profité une dernière fois de cet endroit peaceful.

Une affiche représentant le nouveau premier ministre Tibétain, nommé par le Dalaï Lama

Le centre astronomique et médical institué par le Dalaï-Lama

Et je suis allé manger une dernière fois au Gayki Restaurant, super bon resto tenu par une tibétaine, un peu en mode maman la dame, et franchement, c'est super bon.

J'y ai rencontré un suédois de 50 balais, avec qui on avait discuté lorsque Himanshu était là. Je lui ai parlé de la suite de mon trip et de mes inquiétudes. On a parlé un peu de Dharamsala, il m'a dit qu'il y venait tous les ans. Puis je l'ai laissé et on s'est souhaités mutuellement bon voyage.

L'impression que me laisse Dharamsala au final, c'est une sorte de sentiment mitigé. Lieu sacré, terre du gouvernement tibétain en exil, attraction touristique, camp de réfugiés... Dharamsala c'est tout ça en même temps. Chaque habitant s'inscrit dans l'un de ces intérêts et fais de cet endroit un endroit authentique.

La seule chose qui les réunit c'est ce magnifique paysage, spirituel, fief haut perché de la lutte tibétaine, offrant les vues des plus merveilleuses aux touristes.